Association des Footballeurs Ivoiriens
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Football: L’AFI et les joueurs contre tous salaires en dessous du SMIG!

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Les footballeurs ivoiriens, regroupés au sein de l'AFI, haussent le ton concernant leur situation salariale. (DR)‎

Comme il est de coutume après chaque réunion de la Ligue professionnelle, l’’AFI s’est entretenue avec les délégués de club, le vendredi dernier à son siège aux deux-Plateaux les Vallons. Au menu : compte rendu et échanges en vue de la conduite à tenir face aux questions abordées.

Cette rencontre, la deuxième du genre, à la faveur de la crise sanitaire de Covid-19, a porté, essentiellement, sur la situation salariale des joueurs ivoiriens. Consécutive à la réunion de la Ligue professionnelle du 18 mai, elle avait, de ce fait, la forme d’un compte rendu aux délégués de club. Un exposé qui appelle des propositions et suggestions afin d’harmoniser les positions pour la suite des débats.

Ainsi, au bout d’un debrief riche en échanges, l’AFI et les délégués ont convergé pour une solution médiane, qui s’approche de celle avancée par la Ligue professionnelle. Les joueurs, comprenant les difficultés des clubs liées au Coronavirus, accèdent, non sans peine, à la proposition d’un minimum salarial (de 50%) sur le mois de mai. A condition, toutefois, souhaitent-ils, que cela se fasse sur la base des négociations entre clubs et joueurs.

Photo réunion
En effet, comme le veut la pratique, tout changement, aussi minime soit-il dans l’exécution du contrat, doit impliquer les parties en présence. Il s’agit, ainsi, de préserver le statut du joueur. « Certes, le contrat est personnel. Aussi, certains jeunes ont envie de jouer au football donc ils peuvent être intimidés; mais il ne faut pas se dévaluer », a-t-on recommandé en faisant référence aux salaires presque rédhibitoires proposés par des clubs aussi bien en Ligue1 qu’en Ligue2.

C’est à juste titre, d’ailleurs, que les délégués, appuyés par l’AFI, opposent un refus ferme à tout paiement ou acceptation de salaires inférieurs au smig. Autrement dit, aucun joueur, peu importe ses émoluments de départ, ne devra percevoir moins de 60.000 F CFA, sur la base des 50%. Certes, la mesure avait été énoncée à la Ligue. Encore faut-il qu’elle soit traduite en acte. D’où ce rappel formulé en chœur pour les joueurs, qui espèrent être situés, définitivement, après la prochaine réunion de la Ligue professionnelle, sur l’épilogue de la saison 2019-2020 et les mesures salariales qui vont avec.

Cette tribune avec les délégués a permis, en outre, d’égrener des pratiques peu catholiques (sic) qui minent la carrière des joueurs sous nos tropiques. Riche en enseignements, elle a, aussi et surtout,  renforcé la solidarité au sein de l’association. Toute chose qui annonce de bons auspices pour le combat en faveur du mieux-être des footballeurs ivoiriens.

 

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