Présentation de l'AFI

La Côte d'Ivoire, à l'instar du Cameroun, de l'Afrique du Sud, ou encore de l'Egypte (pour ce qui est des pays africains), se dotait d'une structure légale chargée de la défense des droits et intérêts des joueurs professionnels.

A la baguette, d'illustres footballeurs dont les prouesses ont fait flotter haut la bannière ivoirienne dans le concert des Nations: Domoraud Cyrille, Drogba Didier, Kolo Touré, Aruna Dindane. De quoi ancrer dans un socle solide le nouveau-né qui, peu de temps après sa création, intégrait la FIFPro (Fédération internationale des associations de footballeurs).

Un chantier - vaste et contraignant - venait de s'ouvrir. Un vrai sacerdoce à assumer. En effet, de la détermination des fondateurs à franchir cap après cap, de leur ambition à faire grandir l'Association et à lui donner toute la légitimité nécessaire dépendait le mieux-être des footballeurs ivoiriens.

Portée par les membres de l'équipe nationale, décidés à agir dans un bel esprit de solidarité, l'AFI s'inscrit dans une démarche participative. Elle se définit, avant tout, comme un partenaire au développement du football ivoirien.

Voici les déclarations faites, le 15 juin 2009 à Abidjan, par les quatre membres fondateurs à l’AG constitutive. Elles restent d’actualité, malgré les changements intervenus notamment à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football, la FIF.

Les dirigeants sont décidés à discuter avec nous pour faire avancer le processus au plus vite. L’engagement du président Anouma à nos côtés, sa capacité à mobiliser les énergies, sa volonté de s’appuyer, au niveau national, sur une association de joueurs forte, autonome et respectueuse font qu’il n’y a rien d’impossible, à condition de travailler en bonne entente. C’est aussi, bien évidemment, notre volonté…

(Cyrille Domoraud)

« Pour ne rien laisser au hasard, nous avons souhaité qu’un footballeur professionnel qui évolue en Côte d’Ivoire soit à nos côtés. Le message est clair : cette association, même si elle est née de la volonté de joueurs expatriés, s’adresse avant tout aux footballeurs ivoiriens qui exercent leur métier au pays. C’est à eux que nous pensons en priorité, c’est eux que nous voulons aider, soutenir, c’est avec eux que nous voulons partager notre expérience. »
(Kolo Touré)

« Nous savons tous qui nous sommes et d’où nous venons. Nous n’agissons pas pour la gloire, nous n’agissons pas pour que l’on dise du bien de nous, nous agissons parce que nous sommes conscients des réalités quotidiennes auxquelles les footballeurs ivoiriens sont confrontés. »
(Aruna Dindane)

« Nous ne partons pas en guerre, nous voulons juste faire entendre notre voix et, par le dialogue, faire évoluer positivement les choses et le statut du footballeur professionnel en Côte d’Ivoire. Tout le monde aura à y gagner et les dirigeants l’ont bien compris. Nous ne voulons pas agir contre eux, nous voulons travailler avec eux, avec tous les joueurs, avec toutes les bonnes volontés, pour que le football ivoirien en sorte vainqueur. »
(Didier Drogba)